Édito
La gouvernance publique du tourisme semble amorcer un tournant décisif avec la création d’un « ministère chargé de l’Économie du Tourisme ». Pour la première fois, le tourisme est reconnu non seulement comme un secteur de loisirs, mais aussi comme un véritable moteur économique. Cette évolution institutionnelle marque une reconnaissance explicite du poids économique du tourisme, en ligne avec les défis de durabilité, de mobilité, et d'accessibilité auxquels le secteur doit répondre.
Dans cette revue de presse, plusieurs initiatives témoignent d’un secteur en pleine transformation. Accor s'engage à tripler le nombre d'hôtels labellisés « Tourisme & Handicap », répondant aux enjeux d'accessibilité à l'aube des Jeux olympiques et paralympiques. La mobilité durable est également mise en lumière avec un rapport estimant à 1 500 milliards d’euros le coût de sa mise en œuvre d'ici à 2050 en Europe. Une ambition colossale qui pose la question de l’engagement des acteurs publics et privés.
Par ailleurs, Majorque accueille le 3e Sommet des destinations durables, soulignant la volonté internationale de promouvoir un tourisme résolument tourné vers l’avenir. De son côté, ADN Tourisme continue de fédérer les acteurs institutionnels autour d’une vision commune.
Le secteur du tourisme évolue donc vers une organisation plus structurée et ambitieuse, déterminée à relever les défis du 21e siècle : durabilité, accessibilité, et innovation, autant de leviers pour une économie touristique plus résiliente et inclusive.
Bonne lecture !